A 10 km d’Abidjan, la commune d’Anyama est traversee par la voie ferrée sur la ligne Abidjan-Ouagadougou. En l’espace de 20 ans la population a plus que triplé. Avec une croissance moyenne de 8%, Anyama présente l’un des taux de croissance les plus élevés à l’échelle nationale. La densité de l’espace urbanisé est de 114/ha.
Histoire de la commune d’Anyama
Le mot Anyama est un dérivé du mot « Gnan », un groupe d’autochtones (sous-groupe Attié) qui furent les premiers à occuper l’actuel Anyama.Anyama a été érigée en 1985 en commune. Elle fut dirigée par le maire M. Koffi Michel de 1985 à 1995. A sa suite se sont succédé plusieurs maires dont l’actuel est Monsieur Amadou Sylla élu en 2013. Elle comporte plusieurs quartiers dont les principaux sont : Michelbougou, Anyama gare, Palmeraie, Zossonkoi, Résidentiel, Schneider, Belle-ville , quartier Sylla, quartiers Ran et Ran Extension, quartiers CGE et CGE extension, Christiankoi (I et II).La ville actuelle d’Anyama est née avec l’implantation du chemin de fer en 1905 où, autour de la gare d’Anyama, s’était installée une petite communauté dioula dominée par les Malinké d’Odienné ( Samassi, Diaby, Sylla, Cissé, Touré Doumbia, savané, Koné, etc….) et aussi une petite proportion de Maliens,Guinéens et Burkinabè.
La communauté s’agrandit peu à peu avec l’avancée du rail vers le Nord. Et très rapidement, les planteurs autochtones Attié, établis a 6km du rail dans le village d’Anyama-Zansakoi, rejoignent la voie ferrée et créent en 1923, un village contigu au quartier dioula ( Odiennékabougou ou Odiennékaïbra). En 1958, Anyama compte 3000 habitants et est surtout connue comme le principal centre colatier du pays.Les Odienneka affluent dans la petite ville, pour la collecte de cola et le stockage dans des magasins de cola ou » Woro Böo » afin de les commercialiser dans le Nord. En 1966, La population est estimée à 11.242 et en 1975 a 26.406 âmes avec 50% de Odiennéka du total contre 18,1% d’ Attié autochtones. Dès lors presque toutes les études qualifient ANYAMA de « Cité Odiennéka ». En raison de l’importance des Odiennéka dans la ville, elle est très tôt un centre commercial actif, avec 53, 4% des actifs dans le commerce et le transport.
En 1975, 70% des transporteurs sont Odiennéka et le commerce de la cola constitue la base de la prospérité de la cité avec 20% des actifs dans activité. Ainsi les Odiennéka créent << une bourse du cola>> fondée sur les structures familiales.
Les différents villages de la commune d’Anyama:
Attingué, Akoupé-Zeudji, Anyama-Adjamé, Ebimpé, Allokoi mais aussi Adonkoi et Anyama Ahouabo.
Les atouts économiques
Anyama est situé dans une zone forestière. Elle bénéficie donc de nombreuses infrastructures économiques, comme les marchés de ses villages et ses quartiers. La nouvelle gare routière et ses magasins, les commerces du grand marché. Aujourd’hui à cela les entreprises privées telles qu’Unicafe, Sicafe et la Scierie.
- Atouts Touristiques et culturels
- Les équipements socioculturels actuels de la commune d’Anyama se composent d’un centre culturel et d’un foyer de la femme. Dans certains villages d’Anyama, on trouve également des foyers de jeunes. Comme en pays Akan, la fête des ignames est célébrée à Anyama. Idem pour la fête de génération du peuple « Gnan ».
- Infrastructures
- Economiques
- Unicafe
- -Sicafe
- -La Scierie
- -La nouvelle gare routière
- Ecoles
- EPP Anyama Débarcadère
- EPP Anyama plateau
- EPP Anyama sud
- EPP municipalité
- Groupe Scolaire Adja Madoue Toure d’Anyama
- Groupe Scolaire la paix d’Anyama
- École les flamboyants d’Anyama
- Lycée Moderne d’Anyama
- Collège moderne technique Nogolama Anyama
- Collège privé Saint Michel d’Anyama
- Collège Yvac Anyama
- Centre de formation professionnelle coupe couture et artisanat Saint Laurent
- Pensionnat Méthodiste de Filles d’Anyama
- Ecole Supérieure de Formation Paramedical (sup’efop) Anyama
- Santé
- -Hôpital général d’Anyama
- -Hôpital des Soeurs Catholiques (Don Orione d’Anyama)
- Sport
- Stade de Rio Sports
- Rio-Sports d’Anyama