un récit venu du pays

un récit venu du pays

Sep 7, 2020 Yakasse by bocchia225

La pauvreté, l’une des pires maladies de l’Afrique.

La pauvreté est l’une des pires  maladies qui puisse exister sur la terre des hommes, un fléau qui est   le  quotidien des pays du tiers monde  tel que la côte d’ivoire. Malheureusement la région Akyé n’y échappe pas.

“Pour illustrer les peines endurées dans nos contrées voici un exemple typique pour encore essayer de convaincre ceux qui doutent encore de l’importance et de l’urgence de l’apport financier de la Diaspora à notre région. La Diaspora,  l’espoir que notre région attend.”

Depuis deux semaines un mal atroce m’empêche de manger, de dormir, et me donne à penser toutes ces nuits depuis tout ce temps. Ce mal est une carie dentaire qui s’est imposée sur une de mes molaires.

Pendant plus de deux semaines, ce fut un supplice que jours et nuits une  douleur insupportable que la pauvreté m’oblige  à supporter, en même temps qu’elle me donne à réfléchir. Pendant que je suis au travail, la douleur  survient, m’étreint et me donne à réfléchir. Quand arrive l’heure de manger,cette carie  dentaire s’agite et  m’impose une de ces douleurs qui me donne à réfléchir. Quand arrive l’heure de dormir, je reste éveillé toute la nuit car mes nerfs s’irritent et deviennent insupportable.  Pendant plus de 2 semaines ce fut ainsi. Et pourtant les solutions existent. L’hôpital d’adzopé est à deux blocs de chez moi et Il  y existe bel et bien un cabinet dentaire. Mais à  cause de la pauvreté liée à  ma situation sociale, toutes les solutions à ma portée semblaient inexistantes.

Jusqu’à ce que je reçoive 30.000 Fcfa de mon frère qui vit hors de nos frontières, lorsqu’il est informé du calvaire qui est devenu mon quotidien depuis un moment.. 

 30.000 Fcfa, qui m’ont permis de rendre visite au médecin de l’hôpital qui m’attendait désespérément depuis tout ce temps. Faute d’argent comme tous les paysans d’ici, la décision était difficile à prendre. Il faut assurer le quotidien de la famille, une équation qui était déjà difficile à régler; et aussi les enfants qui ne se posaient pas de questions, quand leurs besoins journaliers devaient être réglés. 

30.000 Fcfa, c’est environ 35 Kg de cacao marchand pour un planteur qui n’arrive même pas à produire 300 kg de produits qu’il doit partager avec ses manœuvres agricoles. 

Mais  30.000 Fcfa, c’est la paye mensuelle d’un ouvrier  agricole pour l’entretien de nos plantations, 30.000 Fcfa, c’est le revenu mensuel pour le petit commerçant qui gagne en moyenne 1.000Fcfa par jour de recettes.

30.000 Fcfa, c’est aussi la pension de retraite de plusieurs de nos parents qui sont à la retraite après de laborieuses années de services à la fonction publique ou dans le secteur privé.

30.000 Fcfa, c’est 1.000 Fcfa de popote par jour qui n’arrivent pas à nourrir une famille de cinq personnes composée de deux parents et trois enfants en bas âge.

Oui, 30.000 Fcfa, ce n’est pas le salaire d’un Ivoirien moyen, c’est celui de milliers d’ivoiriens,  qui sont au seuil de la pauvreté, et qui ne mangent  pas à leur faim.

C’est bien 30.000 Fcfa, qu’il m’était difficile voir impossibles de « sacrifier » pour les soins dont j’avais besoin afin de rétablir ma santé précaire. Il fallait faire un choix, un choix difficile que j’ai quand même fait; j’ai donc choisi de supporter cette horrible  douleur pendant plus de deux semaines. j’ai enduré ces souffrances qui s’arrêtent net lorsque je reçois les 30.000 Fcfa, de mon frère qui est un ange pour moi, qui me permettent de prendre rendez-vous avec le médecin.  

Une heure et dix huit minutes ont suffi pour calmer ces horribles douleurs de dents pour me donner la paix et la joie de vivre encore. Dieu seul sait le  nombre de personnes dans notre région comme ailleurs dans le pays qui souffrent tant et qui n’arrivent pas à  recevoir l’aide dont elles ont besoin.Si je n’avais pas reçu cette aide de la diaspora, que serais-je devenu? Nos parents qui meurent en grand nombre dans nos contrées éprouvent autant de peines qui pourraient être atténuées. la pauvreté est une maladie guérissable, la misère aussi. Avec une participation massive au nouveau concept de BOCCHIA CONSULTING nous pouvons triompher.

Réfléchissons Ensemble et  travaillons la main dans la main pour sauver des vies qui valent la peine d’être vécues. Nous pouvons sauver des vies utiles et nous en serions heureux.  Devenir partenaire avec Bocchia Consulting  est la solution adéquate que nous vous proposons pour la relance économique de la région. Achetez un trio ( une cote-part) pour combattre la pauvreté. La création de la richesses est inévitable. Levons nous et bâtissons, disent les sages. 

    Que Dieu nous bénisse.

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